Qu’elle soit portée pour des raisons de style ou pour ne pas prendre froid en montant un cheval en hiver, la jupe d’équitation apporte du chic à la tenue des cavalières. Voyons de plus près ce qu’il en retourne.
L’histoire de la robe puis de la jupe en équitation
C’est Catherine de Médicis qui, au XVIe siècle, est associée à la monte en amazone. Sur le devant de sa selle est placée une fourche, par-dessus laquelle elle passe sa jambe droite, plutôt que de poser ses pieds sur la petite planche destinée à cette usage. Mais sa manière de monter fait soulever sa longue robe, ce qui est inconvenant. Elle a alors l’idée de compléter sa tenue avec un caleçon long en daim ou en soie, qu’elle porte sous la robe. Au siècle suivant, les femmes appartenant classes supérieures se présentent devant la cour pour exhiber leurs costumes extravagants.
Au XVIIIe siècle suivant, l’équitation devient une activité de loisir et apparaissent les premiers vêtements féminins dédiés à ce sport. Les jupes femme arriveront arriveront plus tard. Pour les femmes, c’est la robe d’amazone qui sa caractérise par sa fonctionnalité. Au début du siècle suivant, les épaules sont tombantes, le col est montant, et la taille cintrée. Sous les jupes femme d’équitation, les cavalières de l’époque portent des hauts-de-chausses (un pantalon d’équitation demi-long serré aux mollets mais large au cuisses) et des bottes.
Entre le milieu du XIXe siècle et le début du siècle suivant, c’est la jupe d’amazone que revêtissent les cavalières. Asymétrique, cette robe est plus longue à droite et à gauche couvre la jambe jusqu’aux éperons. Sous les jupes femme, les cavalières portaient une culotte courte équipée de jambières ou encore un pantalon avec sous-pied.
Il faut néanmoins attendre 1909 pour voir apparaître la jupe-culotte. Elle est présentée à Londres comme un vêtement de sécurité. Autant dire que cet habit d’équitation était le préambule du pantalon d’équitation féminin tel que nous le connaissons de nos jours.
La jupe d’équitation moderne
Les jupes d’équitation modernes s’inspirent de ce modèle. Ce vêtement chaud et imperméable peut être réalisé dans un matériau brillant pour allier élégance et confort. Souvent grise ou noire, on trouve toutefois des jupes femme d’équitation de toutes les couleurs, à carreaux, avec bordures, et dans diverses matières chaudes comme la laine ou le velours, avec ou sans ceinture.